Le village de Chastre

Commune à la fois rurale et résidentielle, peuplée de 6 600 habitants, Chastre regroupe sept anciens villages : Chastre, Villeroux, Blanmont, Cortil-Noirmont, Gentinnes et Saint-Géry. Elle est traversée au sud par l'ancienne Chaussée Brunehaut, voie romaine qui reliait Bavai à Cologne. 
Son nom vient du roman castra « forteresse, camp fortifié », hérité du latin castra, pluriel de castrum « retranchement, lieu fortifié ». 

Commune à la fois rurale et résidentielle, peuplée de 6 600 habitants, Chastre regroupe sept anciens villages : Chastre, Villeroux, Blanmont, Cortil-Noirmont, Gentinnes et Saint-Géry. Elle est traversée au sud par l'ancienne Chaussée Brunehaut, voie romaine qui reliait Bavai à Cologne. 

l'Orne, la traverse de part en part, contribuant avec ses affluents à créer des paysages dont la découverte charme le regard, enchâssant notamment de superbes fermes, souvent encore en pleine activité. 

La ville possède des armoiries qui lui ont été octroyées le 4 juillet 1978. Ces armoiries sont celles de l'ancienne commune de Chastre-Villeroux-Blanmont. Ces armoiries avaient été octroyées à cette dernière commune le 22 avril 1969. Ce sont les armoiries de la famille Kessel[Lequel ?]5 (diamants), derniers seigneurs de Blanmont et les armoiries de la famille Onyn, derniers seigneurs de Chastre. 

Blasonnement : Deux écus accolés: à dextre: d'argent à cinq losanges de gueules, accolées et aboutées en croix; à senestre: d'azur semé de billettes d'argent, à la bande d'or brochant sur le tout. 

Ils sont ceux de deux des principales familles des seigneurs de Chastre. Le premier est celui des Kessel, seigneurs de Blanmont au xviiie siècle, tandis que le second est celui des Onyn, seigneurs de Chastre (Dame Alerne à l'époque), également au xviiie siècle. 

Le patrimoine de Chastre

La nécropole française de Chastre

La nécropole française à Chastre est un émouvant cimetière où reposent les corps de nombreux soldats français et marocains tombés sur le champ de bataille.

 

La ferme Rose (1689)

A l'origine ferme seigneuriale, la Ferme Rose ou de Perbais est un important ensemble datant de la seconde moitié du XVIIe siècle. Par ses ancrages, le corps de logis porte le millésime de 1688 et la grange celui de 1679. 

Tous les bâtiments et les terrains avoisinants ont été classés le 26 juin 1981. 


Elle est aujourd'hui le siège de l'Administation communale 


L'église Notre-Dame Alerne (1780)

Église Notre-Dame Alerne Place Communale, 5 1450 Chastre

Elle fut longtemps un centre de pèlerinage à Notre-Dame dite "Alerne", dont l'effigie miraculeuse datant du XVIIe siècle est encore invoquée pour la guérison ou la réduction des hernies et autres protubérances inquiétantes. 

 

Le moulin de Godeupont.

Ce moulin banal* est le quatrième de la commune sur le cours de l'Orne. Propriété privée, l'ensemble, non classé, a fait l'objet d'une restauration intéressante de toute sa machinerie. Les meules servent aujourd’hui de table de salon. 

Le bief qui condusisait l'eau sur la roue du moulin est inutilisé et colonisé par la végétation. Cette roue est encore visible bien qu'il n'en reste plus que la structure métallique. Un canal de décharge par lequel coule aujourd'hui la rivière permettait de dévier les eaux lorsque le débit devenait trop important ou que le moulin n'était pas en activité. 


Le moulin de Godeupont possède encore sa machinerie, située au rez-de-chaussée du bâtiment le plus élevé qui correspond au moulin proprement dit. Au premier étage se trouvent les quatre meules qui broyaient le grain et la farine. Celles-ci ont perdu leurs archures, c'est-à-dire le couvercle et paroi en bois qui les recouvrait. L'autre bâtiment était l'ancienne demeure du meunier et est occupé par les propriétaires actuels. 


La plus ancienne mention du moulin de Godeupont remonte à l'abbatiat de l'abbé Liethard de Gembloux (1092-1113). 


Le moulin du Piroy 

En 1857, un certain E. Favier établit sur l'Orne ce moulin à farine qui fut transformé momentanément, en 1858, en moulin à scier le marbre. Au début du siècle, peut-être même avant, il servit à nouveau à moudre le grain. Pendant la Seconde Guerre mondiale, la roue et tout le mécanisme ont été démontés, le bâtiment ne servant plus depuis lors que d'habitation. 


La chapelle Sainte-Wivine

La chapelle Sainte Wivine, dite "grosse chapelle", date de 1855 et aurait été construite par le Baron Gérard d'Udeckem d'Acoz.

A ce jour, certains fermiers continuent à vénérer Sainte Wivine pour la protection des maladies des bestiaux ainsi que celle des yeux et de la gorge des humains. 

Chastre en photos